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Shousetsu: Péché passionnel
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Shousetsu: Péché passionnel
18 mars 2009

Péché passionnel Tome I Prologue

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« Péché passionnel»

Prologue :

Folie ou simple justice ?

Narrateur :

Imperceptiblement, mes doigts se posèrent sur son cou gracile. J’avais l’étrange sensation que tout se passait au ralenti, ce qui contrastait parfaitement avec mon cœur, qui lui, cognait si vite et si fort dans ma poitrine, qu’on aurai dit qu’il voulait en sortir…

Depuis des années, tout mon être n’attendait que cet instant. Cette sensation de liberté qui nous est offerte qu’en de trop rare occasion. Ressentait-il la même chose ?

Je plongea mon regard dans le sien, et vis de fines perles glisser le long de ses joues rouges. A la vue de ses larmes, un nouveau sentiment s’empara de moi, si fort et si incroyable que je ne pu m’empêcher de me donner entièrement à cette pulsion que mon âme me suppliait d’assouvir.

Alors n’y résistant pas, je renouvelai mon geste avec une ardeur et une animosité que je ne croyais pas avoir. Ses lèvres s’ouvrirent pour laisser s’en échapper des mots…des gémissements…des cris…

Malgré l’obscurité, je parvins à percevoir ses yeux me priant d’arrêter… Mais je le sentais. Il savait que j’avais raison de le faire. Il savait qu’il l’avait mérité…

Au fond de moi, je n’étais même pas sure d’avoir conscience de mon acte, les conséquences qu’il allait engendrer…

Pourtant, je continuai, incapable, car bien trop faible, de stopper ce plaisir, cette douleur.

Ce n’est que quant il me lâcha le poigné que je comprit qu’il avait tenté de m’en empêcher ; qu’il voulait payer ses actes, mais pas de cette manière.

Je m’arrêtai alors, prenant soudainement conscience de l’ampleur de la situation.

Mon cœur manqua un battement, puis deux, puis trois…

Les minutes passaient et j’étais incapable de décrocher mon regard de lui…

Je ne sentais plus rien, ni la chaleur de la pièce, ni la froideur de sa peau, ni même l’air entrant dans mes poumons.

Etait-ce de la Folie ou une simple justice ?

Mes larmes coulèrent sans que je ne le veuille et se mélangèrent aux siennes.

La réalité me frappa de plein fouet, autant qu’elle me dégoûta.

Je venais d’étrangler mon meilleur ami…

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