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Shousetsu: Péché passionnel

Shousetsu: Péché passionnel
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Shousetsu: Péché passionnel
19 mars 2009

Chapitre I

Le bonheur...

Chapitre I : Les vraies histoires d’amours ne connaissent pas de fin.

Narrateur : externe

… ans plus tôt. Studio du groupe Tokio Hotel.

Présentatrice allemande : Et vous Bill, toujours célibataire ?

A dix-huit ans, un être humain a déjà vécu beaucoup de choses. Des évènements heureux, mais également des moments tristes…

Parfois même, ce sentiment de tristesse s’ancre tellement profondément en nous, qu’il en devient difficile de l’effacer; de l’oublier…

Bill : Oui, toujours!

Derrière son ton enjoué était savamment dissimulé un regard morne, emplit de noirceur et de douleur.

Présentatrice allemande : Cela fait donc maintenant 3 ans que vous n’êtes pas tombé amoureux ?

Comme un pantin, il se devait de cacher la vérité et de la remplacer par un mensonge éhonté. C’était ce que tout le monde attendait de lui.

Bill : Oui…

Il était dit partout que Bill Kaulitz était maître en la matière du show business. Il savait toujours les meilleures réponses à donner, la meilleure attitude à avoir.

Or aujourd’hui, et peut être pour la première fois, il n’arriva pas à garder ce masque de bonheur et d’amusement qu’il devait porter à chaque interview, parfois avec plus de facilité que d’autre..

Le sujet était sans doute trop sensible, car aujourd’hui, n’importe qui pouvait voir qu’il mentait…

Se rendant vite compte des regards pesants qui lui étaient destinés, Il chercha la meilleure solution mais aussi la seule capable d’être plausible. Il n’en vit qu’une…La vérité.

Il posa ses yeux d’ambres sur son jumeau, l’interrogeant du regard. Serait-il du même avis ?

Le jeune chanteur était impulsif. Mais lorsque son erreur lui coûtait, il savait faire en sorte de ne pas la refaire…

…du moins c’est ce qu’il pensait.

Ne voyant pas la réponse qu’il attendait dans les yeux de son double, il se tourna vers la journaliste, qui depuis plusieurs minutes était suspendue à ses lèvres.

Et il osa, il se délivra de cette odieuse entrave qui l’enserré depuis si longtemps.

Bill : En vérité, la dernière fois où je suis tombé amoureux ne remonte qu’à seulement deux ans…

A peine eut-il fini de prononcer la dernière syllabe du dernier mot de sa phrase, qu’il se sentit happé par une sensation de haine. Une colère noire, qu’il sentait au plus profond de ses entrailles. Une sensation, qu’une seule personne pouvait lui faire ressentir. Cette même douleur qu’ils avaient ressentie, lors de cette fameuse nuit, où tout avait changé pour ne peut-être jamais se rétablir, où l’un avait fini dans le sang et l’autre dans le désespoir…

Il posa ses yeux d’ambres sur son jumeau, avant de se noyer dans son regard noir.

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18 mars 2009

Péché passionnel Tome I Prologue

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« Péché passionnel»

Prologue :

Folie ou simple justice ?

Narrateur :

Imperceptiblement, mes doigts se posèrent sur son cou gracile. J’avais l’étrange sensation que tout se passait au ralenti, ce qui contrastait parfaitement avec mon cœur, qui lui, cognait si vite et si fort dans ma poitrine, qu’on aurai dit qu’il voulait en sortir…

Depuis des années, tout mon être n’attendait que cet instant. Cette sensation de liberté qui nous est offerte qu’en de trop rare occasion. Ressentait-il la même chose ?

Je plongea mon regard dans le sien, et vis de fines perles glisser le long de ses joues rouges. A la vue de ses larmes, un nouveau sentiment s’empara de moi, si fort et si incroyable que je ne pu m’empêcher de me donner entièrement à cette pulsion que mon âme me suppliait d’assouvir.

Alors n’y résistant pas, je renouvelai mon geste avec une ardeur et une animosité que je ne croyais pas avoir. Ses lèvres s’ouvrirent pour laisser s’en échapper des mots…des gémissements…des cris…

Malgré l’obscurité, je parvins à percevoir ses yeux me priant d’arrêter… Mais je le sentais. Il savait que j’avais raison de le faire. Il savait qu’il l’avait mérité…

Au fond de moi, je n’étais même pas sure d’avoir conscience de mon acte, les conséquences qu’il allait engendrer…

Pourtant, je continuai, incapable, car bien trop faible, de stopper ce plaisir, cette douleur.

Ce n’est que quant il me lâcha le poigné que je comprit qu’il avait tenté de m’en empêcher ; qu’il voulait payer ses actes, mais pas de cette manière.

Je m’arrêtai alors, prenant soudainement conscience de l’ampleur de la situation.

Mon cœur manqua un battement, puis deux, puis trois…

Les minutes passaient et j’étais incapable de décrocher mon regard de lui…

Je ne sentais plus rien, ni la chaleur de la pièce, ni la froideur de sa peau, ni même l’air entrant dans mes poumons.

Etait-ce de la Folie ou une simple justice ?

Mes larmes coulèrent sans que je ne le veuille et se mélangèrent aux siennes.

La réalité me frappa de plein fouet, autant qu’elle me dégoûta.

Je venais d’étrangler mon meilleur ami…

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